On va pas se mentir : votre site web est probablement en train de faire fuir vos clients potentiels. Pas parce que votre produit est nul, mais parce que vous faites ces erreurs classiques qui tuent vos conversions.
La bonne nouvelle ? Ces erreurs sont faciles à corriger.
On fait le tour ?
1. Une vitesse de chargement à la ramasse
Les chiffres ne mentent pas : l’étude Google/SOASTA Research de 2017 révèle que la probabilité que vos visiteurs quittent votre site augmente de 32% (!!!) quand le chargement d’une page passe de 1 à 3 secondes (source).
C’est énorme. C’est comme si vous fermiez volontairement votre boutique à un tiers de vos clients.
La réalité, c’est que la plupart des sites sont alourdis par des trucs inutiles. Des images gigantesques non optimisées, quinze plugins dont on se sert jamais (ou quasiment pas), et un hébergeur qui tourne sur un vieux PC dans un garage.
Ce qu’il faut faire, vraiment :
- Optimisez vos images, toutes, sans exception
- Faites le ménage dans vos plugins
- Prenez un hébergeur qui fait son boulot
- Utilisez un système de cache
2. Un menu qui donne le vertige
Cette vidéo montre qu’il faut 2 secondes pour compter 10 éléments, 1,2 secondes pour compter 7 éléments, mais seulement 0,2 seconde pour en voir 5 (pas besoin de compter ici).
Et devinez quoi ? Sur internet, 2 secondes c’est une éternité.
Non, mettre tous vos services dans le menu principal ne fait pas pro. Ça montre juste que vous ne savez pas ce qui est vraiment important pour vos clients.
La solution (étonnamment simple) :
- Maximum 6 éléments dans le menu principal (on coupe la poire en deux)
- Le reste dans des sous-menus qui ont du sens
- Concentrez-vous sur ce qui compte vraiment
- Assurez-vous que ça s’affiche correctement sur mobile
3. Un message principal dans le brouillard
Votre hero header, c’est votre pitch d’ascenseur. Vous avez 5 secondes pour convaincre quelqu’un de rester sur votre site. Et pourtant, la plupart des entreprises mettent des trucs du genre « Solutions innovantes pour l’avenir » – ce qui ne veut absolument rien dire.
Un consultant en marketing qui écrit « Expert en stratégie digitale » dans son header rate complètement le coche. Comparé à « J’aide les PME à doubler leur trafic web en 6 mois » – la différence est évidente.
Comment arrêter d’être vague :
- Expliquez ce que vous faites en termes concrets
- Dites pour qui vous le faites
- Montrez quel problème vous résolvez
- Donnez une raison de s’y intéresser maintenant
4. Des CTA (appels à l’action) génériques
Vos CTA ne devraient pas être des énigmes à résoudre. Et pourtant, la plupart des sites utilisent des formulations tellement vagues qu’elles ne veulent rien dire.
Un exemple ? Une agence web qui met juste « En savoir plus » en petit, en bas de page. Versus « Demandez votre audit gratuit – Réponse sous 24h » en évidence après chaque section clé.
Les bases pour des CTA qui marchent :
- Un seul objectif clair par page (et donc un seul bouton qui ressort, pas 5 !)
- Un langage direct qui dit ce qui va se passer
- Une visibilité à des moments stratégiques
- Un design qui attire l’attention (sans être agressif)
5. La folie des popups
On connaît tous ça : vous arrivez sur un site et en 20 secondes, vous devez gérer le consentement des cookies, une invitation à la newsletter, une demande d’activation des notifications du navigateur, et une promotion flash. C’est l’équivalent digital d’un vendeur qui vous suit dans chaque rayon en vous hurlant des promos.
Le pire ? Un blog culinaire qui vous balance des popups alors que vous essayez juste de voir si la recette demande 2 ou 3 œufs. C’est pas étonnant que les gens partent en courant.
Comment ne pas être insupportable :
- Gardez les popups au strict minimum
- Utilisez des alternatives moins pénibles
- Attendez que les gens aient lu un peu votre contenu
- Évitez totalement sur mobile si possible
6. Des photos qui crient « je suis fake »
Ces gens bizarrement heureux en costume qui pointent un graphique montant – on les a vus mille fois. Et devinez quoi ? Vos visiteurs aussi. Ça crie « je n’ai pas fait l’effort de montrer qui je suis vraiment ».
Si vous êtes une petite équipe de 3 dans un garage et que votre site montre une tour de bureaux rutilante, vous mentez. Et les gens le sentent.
Pour être authentique sans être amateur :
- Investissez dans de vraies photos de votre équipe
- Montrez votre vrai environnement de travail
- Si vous devez utiliser du stock, choisissez des trucs réalistes
- Privilégiez les images qui racontent une histoire vraie
7. Un contenu qui oublie de vendre
Votre site n’est pas votre autobiographie. C’est un outil de vente. Alors pourquoi la plupart des sites se contentent de lister des fonctionnalités comme une fiche technique ennuyeuse ?
Une boîte de logiciel qui liste 15 spécificités techniques sans jamais dire comment ça va changer la vie de ses clients, c’est comme vendre une voiture en parlant uniquement de la taille du moteur.
Les bases d’un contenu qui convertit :
- Identifiez clairement le problème que vous résolvez
- Montrez que vous comprenez la douleur du client
- Présentez votre solution de manière concrète
- Prouvez que ça marche avec des exemples réels
Bonus : Le mystère des contacts
Ne pas mettre ses coordonnées clairement, c’est le meilleur moyen de dire « je suis peut-être une arnaque ». Surtout si vous vendez quelque chose.
Une boutique en ligne sans numéro de téléphone ou délais de livraison, c’est comme un magasin avec des vitres teintées et pas d’horaires d’ouverture. Qui voudrait y acheter ?
Comment donner confiance :
- Coordonnées visibles sur chaque page
- Horaires ou délais de réponse clairs
- Plusieurs moyens de contact
- Une FAQ qui répond aux vraies questions